FWDThinking Épisode 5.2 : Démontrer ce qui est possible – un entretien prolongé avec la ministre Murray

Publié le 29 sept. 2020

Toutes les opinions exprimées dans ces épisodes sont personnelles et ne reflètent pas les opinions des organisations pour lesquelles nos invités travaillent.

 

Puisque la ministre canadienne du Gouvernement Numérique, l’honorable Joyce Murray, n’a été en mesure de participer qu’à notre épisode sur le gouvernement régional, nous avons trouvé le temps de lui poser plus de questions par la suite. Voici donc un épisode de plus de FWDThinking, mettant en vedette la ministre Murray.

La ministre a beaucoup de travail devant elle. « Derrière chaque politique se trouve la prestation d’une transaction ou d’un service qui, en retour, dépend de l’informatique, » a-t-elle dit. « Le numérique est, en fait, au cœur de virtuellement tout ce que nous offrons en tant que gouvernement. Et il ne s’agit pas d’un secret que les gouvernements, au fil du temps, ont pris du retard en ce qui concerne la délivrance de services numériques sécuritaires, fiables et faciles à utiliser. »

Il s’agit notamment des attentes : les technologies abondantes et omniprésentes font tellement partie de notre vie quotidienne que lorsque nous devons faire quelque chose en personne ou envoyer un fax, nous en sommes douloureusement conscients. « Nous devons nous rattraper pour qu’il devienne aussi facile d’appliquer pour un passeport que de réserver un voyage en ligne à l’aide de votre téléphone. » L’un des coupables est simplement le sous-investissement, non seulement les services accessibles aux citoyens, mais aussi dans l’infrastructure de base sur laquelle le gouvernement fonctionne.

La ministre a passé l’été à parler aux Canadiens de vie privée, de partage de données et d’accessibilité. « La transition du gouvernement canadien vers une adaptation au numérique ne veut pas tout simplement dire mettre les services en ligne, » m’a-t-elle expliqué.

La COVID-19 a clairement été un accélérateur, et la Prestation Canadienne d’Urgence a prouvé que nous pouvons avancer rapidement et ensemble, au besoin. « Mais il s’agissait d’une exception au fonctionnement habituel du gouvernement, et je veux que ça devienne la norme, » a-t-elle dit. « La COVID-19 a aussi révélé beaucoup de lacunes dans les politiques et les services dont les Canadiens ont besoin en situation d’urgence. Donc, alors que nous essayons de trouver comment mieux rétablir le Canada, le numérique est au cœur de tout ce que nous offrons, et nous devons accélérer notre transformation numérique alors que nous accélérons certains des autres programmes et politiques que nous allons offrir. »

Ce qui est clair est que les Canadiens ne voudront pas retourner dans un monde où  il faut faire la queue, prendre un numéro, envoyer des fax et être en attente sur un appel maintenant qu’ils ont eu goût de ce que le numérique peut offrir.

Nous avons aussi discuté de la collaboration interministérielle et un changement du design centré sur les départements à celui sur les services, des manières que la technologie peut réduire le dédoublement d’efforts en trouvant d’autres qui font face à des problèmes similaires; et en utilisant des données et de l’analyse pour suivre les résultats. Ultimement, beaucoup de ce qu’elle fait est simplement montrer aux gens ce qui est possible avec un esprit numérique. « Les principes numériques parlent d’expérimentation, de collaboration et d’itération, et ils sont très concentrés à vouloir mettre la personne au centre de tout. »

Notification lors de la collecte Vos choix en matière de confidentialité