IBM présente FWDThinking Épisode 11

Une conversation avec l’auteure de Kill it with Fire, Marianne Bellotti : « Monoliths, Murder Boards and Code Yellow ».

Publié le 28 mai 2021

Toutes les opinions exprimées dans ces épisodes sont personnelles et ne reflètent pas les opinions des organisations pour lesquelles nos invités travaillent.

 

Marianne Belotti n’est pas étrangère aux technologies de l’information du gouvernement. Au cours de ses années au sein du secteur public, elle s’est attaquée à certains des systèmes fondamentaux les plus surchargés et les plus négligés sur lesquels fonctionne le gouvernement. Dans son livre « Kill It With Fire », elle donne une vue d’ensemble claire et précise des raisons pour lesquelles ces systèmes sont si difficiles à gérer.

Avant la première édition du Club de lecture pour les dirigeants de FWD50, j’ai eu l’occasion de m’asseoir avec Marianne et de lui poser des questions sur les nombreux modèles et témoignages qu’elle partage dans ce texte, qui devrait être une lecture obligatoire pour toute personne travaillant sur des systèmes complexes dans des environnements techniques.

Tout d’abord, Marianne ne préconise pas une extinction brutale des vieilles technologies. Bien au contraire, elle souligne très tôt que si ces systèmes persistent, c’est parce qu’ils sont utilisés. Ce n’est pas parce qu’ils sont vieux qu’ils doivent être modernisés. Le titre et l’image d’une benne à ordures en feu qui l’accompagne sont une attaque contre la façon dont nous abordons les systèmes technologiques dans leur ensemble.

Ce qui est évident, c’est que le problème est d’origine humaine. Qu’il s’agisse d’attentes mal définies, d’objectifs inatteignables pour les nouveaux projets avant même qu’ils ne soient lancés, ou de l’idée que l’on peut simplement délaisser les TI une fois qu’elles sont implantées, la plupart des problèmes liés aux TI du secteur public découlent de la culture et des croyances de ceux qui les mettent en œuvre.

Marianne offre un contrepoint plein d’espoir à cela : l’agence. Elle revient sans cesse sur l’idée que la confiance engendre le succès, et non l’inverse ; que des améliorations modestes et constantes sont préférables à un miracle héroïque ; et que des mesures telles que « combien de temps avant qu’un nouvel employé puisse modifier un code » sont essentielles pour démêler des années de croissance excessive de systèmes qui sont restés en jachère trop longtemps.

Le livre est riche en enseignements et en termes évocateurs (« Monoliths », « Murder Boards », « Code Yellow »), mais il ne tombe jamais dans le jargon, ce qui le rend accessible (et bien trop familier) aux personnes ayant travaillé dans l’informatique. Au début de ma carrière de gestionnaire de produits, j’ai travaillé sur des systèmes qui reliaient des PC à des ordinateurs centraux, et certaines de ces histoires m’ont rappelé des souvenirs.

En fin de compte, l’informatique ressemble plus à l’agriculture qu’à une usine. Dans un modèle d’usine, nous expédions des produits et espérons ne plus jamais en entendre parler. Ce n’est pas le cas de l’informatique. Les technologies sont des choses vivantes, qui évoluent et qui ont besoin d’être entretenues, arrosées et désherbées pour s’épanouir.

Grâce à nos partenaires chez IBM, nous avons pu inviter Marianne à notre premier Club de lecture pour les dirigeants, et enregistrer cette conversation avec elle. Bonne écoute !

 

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