Innovations de l’industrie avec Google Cloud

Une conversation avec Patricia Florissi de Google Cloud portant sur les dichotomies numériques de la décennie et le rôle du gouvernement.

Publié le 22 oct. 2021

 

La technologie est une série de compromis. La chaîne de blocs nous offre la permanence dans un monde numérique, mais avec un coût énergétique énorme. L’informatique en nuage nous offre une capacité à la demande, à condition que nous la partagions avec d’autres. Quant aux algorithmes, ils peuvent nous aider à naviguer dans le monde, à condition que nous partagions des informations permettant d’apprendre.

Patricia Florissi est directrice technique au sein du bureau du dirigeant principal de la technologie chez Google Cloud. Elle est régulièrement confrontée à ces compromis, ce que j’ai eu l’occasion de découvrir lors d’une récente conversation dans le cadre de la série FWD50 Industry Innovations.

Patricia a décrit trois compromis distincts liés à l’omniprésence de l’informatique et la manière dont Google Cloud les aborde :

  • Nous voulons la confidentialité des données, mais également que l’IA soit aussi exempte de préjugés injustes que possible. D’une part, nous voulons une technologie qui fonctionne pour tout le monde (alignée sur les droits de l’homme, dans des domaines tels que la vie privée, les préjugés involontaires et l’inclusion), mais d’autre part, il est nécessaire d’avoir accès aux données appropriées pour tester, valider et former les modèles.
  • L’empreinte carbone nécessaire pour rendre l’informatique omniprésente. Google utilise des compensations pour rendre Google Cloud (et tous les services Google) neutre en carbone.
  • La perte de souveraineté et d’autonomie des données lorsque l’on place toutes les charges de travail informatiques dans un seul et même nuage. Une attention particulière portée à l’open source, à la libération des données et à la portabilité des charges de travail permet d’atténuer ces risques.

Bien que la conversation ait été essentiellement technique, elle a également été un peu philosophique. Ces tensions peuvent se situer entre l’individu (personnalisation, commodité et souveraineté) et le collectif (utilité maximisée pour le groupe, changement climatique et efficacité partagée). Nous avons également abordé le rôle des gouvernements dans la régulation de ces compromis par des politiques et des incitations, et dans l’adoption de nouvelles plateformes pour la transformation numérique.

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