Lorsque nous avons commencé à chercher un nom pour la conférence sur le gouvernement numérique du Canada, nous avions un certain nombre de contraintes. Le nom devait être clairement non partisan. Il fallait trouver un équilibre entre l'aspiration et la pratique. Il devait suggérer la technologie. Et il devait être canadien.
Voici comment nous y sommes arrivés.
Ni de gauche ni de droite
Nous sommes nombreux à passer plus de temps à interagir avec un clavier qu'avec d'autres personnes. C'est un artefact de l'ère numérique moderne. Et ce petit groupe de touches fléchées se trouve sur chacun d'entre eux.
Choisissez une direction.
Ces clés nous rappellent qu'au lieu de faire de la politique de gauche ou de droite, nous pouvons aspirer au progrès. Cela semblait être un bon moyen de souligner nos objectifs non partisans.
Faire avancer les choses
Logo était un langage de programmation éducatif précoce. Des commandes comme RT (Right Turn), LT (Left Turn) et FD (Forward) déplaçaient une petite flèche (appelée Turtle dans le langage Logo).
Un exemple du code Logo.
La première exposition d'un grand nombre d'enfants à la technologie informatique s'est faite par le biais de Logo, qui a été conçu pour être accessible et produire des résultats immédiats, rendant les ordinateurs moins effrayants. Il n'est donc pas étonnant que le nom Forward 50 (fwd50) soit une commande de Logo pour aller de l'avant.
50 jours, 50 mois, 50 ans
Il est souvent difficile de trouver un équilibre entre les aspirations à long terme et l'urgence à court terme. L'innovation est à la fois un marathon et un sprint.
Une longueur d'avance est toujours utile.
Pour cette raison, chaque sujet que nous abordons à FWD50 tient compte de trois horizons temporels, d'où l'origine du chiffre 50 :
- Que pouvons-nous changer en 50 jours ? Il peut s'agir d'une politique, d'une culture ou d'un domaine d'intervention. Il peut même s'agir d'un hackathon, d'une solution rapide ou d'une validation de concept. Il s'agit d'agir rapidement et de tester les hypothèses les plus risquées, en appliquant les leçons de Lean Startup au gouvernement.
- Que pouvons-nous créer en 50 mois ? Quatre ans, c'est assez long pour développer une plateforme mature, la faire passer par plusieurs cycles de mise à niveau et laisser d'autres personnes la développer. C'est aussi à peu près le temps qui sépare deux cycles électoraux, au cours desquels les mandats publics de travail sur la technologie peuvent changer.
- À quoi aspirons-nous dans 50 ans ? Le monde évolue rapidement : dix ans seulement se sont écoulés depuis l'introduction de l'iPhone et, aujourd'hui, nous ne pouvons imaginer la vie sans la prothèse cérébrale que nous avons dans la poche. 50 ans, c'est assez long pour repenser tous les aspects de la citoyenneté, de la démocratie directe aux villes modifiées, en passant par l'évolution de la durée de vie et nos relations avec les robots et les algorithmes.
C'est canadien
Fwd50 est une conférence de classe mondiale, qui réunit des intervenants et des participants du monde entier. Mais elle est aussi indubitablement canadienne : diversifié, accessible et progressiste.
Il y a une feuille d'érable numérique cachée sur chaque clavier.
Bien sûr, nous ne sommes pas très doués pour la conception de logos, nous allons donc mettre à jour notre logo temporaire sous peu avec l'aide de personnes qui le sont. Nous sommes une petite équipe, et nous organisons d'autres événements (comme le Startupfest, la plus grande conférence sur l'entrepreneuriat technologique au Canada, qui a lieu dans quelques semaines).
Vraiment pas des concepteurs de logo.
Ensuite, nous consacrerons plus de temps à la mise au point des éléments visuels. Pour l'instant, nous nous concentrons sur la collecte des commentaires de centaines de Canadiens. Nous sommes en train de recruter des conférenciers exceptionnels. Nous essayons de rencontrer toutes les parties prenantes qui pourraient nous aider. Et surtout, nous nous assurons que nous créons un événement qui trouve le juste équilibre entre optimisme, urgence, accessibilité et innovation appliquée.
Au moins, vous savez maintenant d'où vient le nom.